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ActualitésL’Opposition iranienne

Une conférence à l’occasion du Ramadan condamne l’extrémisme et le terrorisme du régime iranien

Une conférence à l’occasion du Ramadan condamne l’extrémisme et le terrorisme du régime iranien
Par

Shamsi Saadati

Les amis de la résistance iraniennes se sont réunis le 16 mars à Auvers-sur-Oise pour une conférence à l’occasion de l’avènement du mois de Ramadan. Aux côtés de Maryam Radjavi, présidente-élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), l’événement a vu la participation de personnalités du monde arabo-islamique contre l’intégrisme et l’extrémisme.

Les participants ont condamné le rôle du guide suprême des mollahs dans le bellicisme et la perpétration d’atrocités au Moyen-Orient, ainsi que sur le besoin urgent d’un changement de régime en Iran pour favoriser la paix et la concorde dans la région.

Parmi les intervenants à la conférence figuraient Riad Yassin, l’ambassadeur du Yémen en France ; M. Eid Muhammad Raja Al-Naimat, membre du Parlement jordanien ; Dr Sihem Badi, ancienne ministre tunisienne de la Femme ; Musa Khalaf Al-Maani, ancien conseiller du Premier ministre jordanien ; Dr Barakat Awjan, ancien ministre jordanien de la Culture ; Nazir Hakim, ancien secrétaire général de la Coalition syrienne ; Tahar Boumedra, ancien chef du bureau des droits de l’homme de la MANUI et représentant du HCDH en Irak ; Cheikh Dhaou Meskine, secrétaire général du Conseil des imams de France et Khalil Merroun, recteur de la Grande Mosquée d’Evry et co-président du Comité des musulmans de France contre l’extrémisme et pour les droits de l’homme.

Maryam Rajavi’s speech to the conference and Iftar in the Holy Month of Ramadan-16 march 2024
Dans son intervention, Maryam Radjavi a déclaré :
« Je remercie les dirigeants de la communauté musulmane de France, les parlementaires jordaniens et les respectables personnalités des pays amis et frères le Yémen, la Syrie, la Tunisie et l’Algérie de leur présence dans la réunion d’aujourd’hui.

Permettez-moi de rappeler le souvenir du cher ami de longue date de la Résistance iranienne, notre frère Dr Saleh Qalab, qui s’est toujours tenu avec courage aux côtés de la résistance au fil des 44 dernières années. Nous saluons aussi la mémoire de Mgr Gaillot, ami fidèle et défenseur de la Résistance iranienne dans les conditions les plus difficiles durant plusieurs décennies. Il incarnait un degré si élevé d’humanisme que les adeptes de toutes les religions le considéraient comme un des leurs.

Le mois de Ramadan cette année se déroule alors que sévissent au Moyen-Orient les guerres les plus sanglantes qui endeuillent tout le monde. Prions pour que les effets libérateurs de ce mois accordent aux peuples de la région la liberté, la paix et la délivrance du mal, en particulier le peuple opprimé de Palestine.
Nous n’avons cessé de répéter depuis le premier jour, y compris le 20 octobre dernier, que:

L’instrumentalisation de la question palestinienne est un moyen de longue date du régime trompeur des mollahs en Iran.

 

Il est inacceptable que la population innocente de Gaza paie le prix du blocus et soit privée d’eau, d’électricité, de carburant, de nourriture et de médicaments. C’est contraire au droit international et humanitaire.

Quiconque souhaite la paix, la stabilité et la tranquillité dans cette région du monde doit viser le fascisme religieux au pouvoir à Téhéran. Qu’est-ce que la population innocente de Gaza et la population juive innocente ont fait de mal ? Où sont passées les lignes rouges humanitaires et internationales ? Pourquoi des innocents doivent-ils souffrir de la faim ? Pourquoi ?

En ouverture de mon discours, je voudrais mettre en avant des faits issus de l’expérience de quatre décennies de lutte contre la dictature religieuse :
Au cours des 45 dernières années, aucun pouvoir n’a causé autant de morts de musulmans, chiites et sunnites, que ce régime.
Aucun pouvoir n’a généré autant de guerres et de divisions parmi les musulmans que ce régime.

L’islam revendiqué par ce régime, et avec lequel il justifie ses crimes et ses malfaisances, est purement du poison et de l’extrémisme. Cela n’a rien à voir avec l’islam et va à l’encontre de la religion authentique de Mohammad.

Face à la misogynie et la coercition religieuse et répressive au nom de l’islam, une antithèse intellectuelle et culturelle s’est épanouie, préservant l’islam authentique et démocratique, représenté par les Moudjahidine du peuple d’Iran.

Et enfin, le fait que la dictature religieuse et terroriste en Iran est le centre de tension et d’exportation du terrorisme et de l’extrémisme, et la tête du serpent de la guerre dans la région et elle sera certainement renversée par le peuple iranien et sa résistance.
En vérité, il existe une antithèse à l’islam réactionnaire des mollahs. En défendant un islam authentique et démocratique, les Moudjahidine du peuple prônent une antithèse idéologique et efficace contre ce régime.

La confrontation qui s’est déroulée entre l’islam des Moudjahidine du peuple et les extrémistes religieux dirigés par Khomeiny, a porté dès le début et continue de porter d’une part sur la question de la liberté, et d’autre part la place des femmes et les droits des minorités ethniques ; des questions qui sont toujours au centre du conflit entre le peuple iranien et le régime des mollahs.

Modérateur de la conférence, Ahmad Kamel, un haut responsable de l’opposition syrienne, a souligné la manipulation de la cause palestinienne par le régime iranien et son rôle déstabilisateur dans la région. Il a mis en garde contre l’exploitation par le régime de la question palestinienne pour ses propres visés et a appelé à mettre fin à son ingérence dans la région. M. Kamel a souligné la nécessité d’un soutien mondial pour faire face à l’impact négatif du régime sur les Iraniens et sur l’ensemble du Moyen-Orient.

Dans son discours, le Dr Riad Yassin a prié pour une année d’amour et de paix tout en soulignant la nécessité de vaincre les milices Houthis soutenues par le régime iranien. Saluant la résilience de la Résistance iranienne contre le régime des mollahs depuis plus de quatre décennies, il a salué ces efforts dans des circonstances difficiles. Le Dr Yassin a également souligné l’importance des soulèvements internes en Iran en tant qu’indicateurs de la détermination de la nation face à l’oppression du régime.

Abordant les préoccupations régionales, l’ancien ministre yéménite des Affaires étrangères a exprimé son inquiétude face à la militarisation de la région de Bab al-Mandab, soulignant la présence accrue de navires de guerre, qui, selon lui, constituait une menace pour la stabilité régionale.

De plus, le Dr Yassin a critiqué les actions des Houthis comme étant illogiques et visant à détourner l’attention mondiale de la situation à Gaza. Il les a accusés de chercher à obtenir des avantages politiques grâce à des tactiques populistes, tout en exhortant les pays à reconnaître et à condamner ces provocations.

En conclusion, l’ambassadeur yéménite en France a réitéré la nécessité d’une sensibilisation internationale aux activités des Houthis et a appelé à une action collective pour répondre aux menaces posées par les milices soutenues par Téhéran.

 

M. Eid Muhammad Raja Al-Naimat a déploré la division et la discorde qui ravagent les nations musulmanes, les attribuant à des facteurs de décadence et à des influences extérieures perturbant l’équilibre des pouvoirs. Il a critiqué les régimes oppressifs de la région, en particulier le régime iranien, les accusant d’agression et d’exploitation.

Se concentrant sur le sort du peuple palestinien, le député jordanien a condamné la violence en cours à Gaza, la qualifiant de honte pour la communauté mondiale. Il a souligné les souffrances disproportionnées endurées par les civils, en particulier les femmes et les enfants, en raison des attaques et des blocus incessants.

Affirmant sa solidarité avec Gaza et dénonçant l’indifférence internationale, M. Al-Naimat a souligné la nécessité d’un soutien collectif et d’une défense contre l’agression. Il a souligné la responsabilité des nations musulmanes de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité et du terrorisme, en attribuant une grande partie aux actions du régime iranien.

Relevant sur la résilience de la Résistance iranienne au cours de l’année écoulée, le Dr Sihem Badi a souligné sa fermeté face à l’oppression et à la tyrannie infligées par le régime iranien. Malgré les tentatives visant à isoler la résistance, le Dr Badi a noté une augmentation du soutien national et international, soulignant l’isolement croissant du régime, comme en témoigne le faible taux de participation lors des récentes élections.

Attirant l’attention sur les injustices et l’oppression du régime, l’ancienne ministre tunisienne de la Femme a souligné la violation des principes islamiques et la distorsion des enseignements de la religion. Elle a critiqué la représentation que le régime donne de l’islam, de la gouvernance et de la démocratie, soulignant son écart par rapport aux principes de foi tolérants et justes.

Soulignant l’unité dans la lutte contre les régimes oppressifs, le Dr Badi a appelé à la solidarité et à la résistance pour libérer non seulement l’Iran mais toutes les régions qui souffrent sous la dictature.

S’agissant des valeurs du Ramadan, Cheikh Dhaou Meskine a souligné l’importance de servir les nécessiteux, soulignant en particulier la situation désastreuse à laquelle est confronté le peuple palestinien à Gaza. Il a souligné l’obligation morale de fournir assistance et soutien à ceux qui en ont besoin, appelant à des mesures visant à alléger leurs souffrances.

Réfléchissant à son association de longue date avec la Résistance iranienne, M. Meskine a exprimé son admiration pour leur dévouement aux principes de lumière, de liberté, de démocratie et de respect des droits de l’homme. Il a dénoncé la dictature religieuse en Iran et rejeté la notion d’autorité divine confiée à certains individus pour diriger les nations.

Le secrétaire général du Conseil des imams de France a salué le leadership de Mme Radjavi et de la Résistance iranienne, approuvant leur plan en dix points pour un Iran démocratique. Il a souligné la nécessité d’un changement au sein du régime iranien, citant son influence déstabilisatrice au Moyen-Orient et au-delà.

M. Meskine a également condamné la clémence européenne envers les diplomates iraniens impliqués dans des activités terroristes, appelant à une action ferme pour contrer le comportement malveillant du régime.

Dans son discours, Khalil Merroun s’est penché sur le traitement des femmes dans l’Islam, établissant un contraste frappant entre l’approche compatissante et respectueuse du prophète Mahomet envers les femmes et les actions oppressives de certains dirigeants prétendant représenter l’Islam. Il a souligné l’importance des femmes dans l’Islam, en mettant l’accent sur les rôles des mères, des épouses, des sœurs et des filles, et sur la manière dont le Prophète les honorait et les respectait.

M. Merroun a également critiqué certains dirigeants qui prétendent représenter l’Islam mais ne parviennent pas à imiter les qualités de miséricorde et de justice illustrées par le Prophète et ses compagnons. Il a condamné les représentations désobligeantes des Arabes et des Palestiniens dans les médias.

En conclusion, le Recteur de la Grande Mosquée d’Evry et co-président du Comité des musulmans de France contre l’extrémisme et pour les droits de l’homme a réitéré son soutien indéfectible à la justice et aux droits de l’homme, affirmant sa solidarité avec les communautés opprimées et plaidant pour un véritable leadership qui défend les principes de compassion, de justice et d’égalité.

M. Musa Khalaf Al-Maani a comparé les luttes des peuples iranien et palestinien, soulignant leur résilience face à l’oppression et à l’adversité. Il a pointé du doigt souligné leur quête commune de liberté et de dignité, soulignant les sacrifices consentis par tous deux dans la quête de la justice.

Dénonçant les oppresseurs, l’ancien ministre conseiller du Premier ministre jordanien a identifié les mollahs iraniens comme les auteurs de l’injustice et de la tyrannie. Il a salué la détermination inébranlable de ceux qui résistent à l’oppression, proclamant leur détermination à affronter les ténèbres avec courage et bravoure.

Établissant des parallèles entre les luttes en Iran et en Palestine, M. Al-Maani a affirmé que les deux nations sont unies dans leur quête de libération. Il a exprimé sa confiance dans la chute éventuelle du régime des mollahs, prévoyant un avenir marqué par la victoire et la libération.

Le Dr Barakat Awjan a félicité Mme Radjavi pour son leadership dans le mouvement de résistance, saluant son dévouement à restaurer la dignité et la justice. Il l’a saluée comme un exemple de vérité et de réforme, appelant à la bénédiction de ses efforts inlassables.

Le Dr Awjan a évoqué avec passion le sort du peuple palestinien, en particulier celui de Gaza. Il a critiqué les fausses promesses d’assistance faites par le régime iranien, soulignant la déception et la colère qu’elles ont suscitées parmi les opprimés.

Réfléchissant aux leçons tirées des conflits en cours, l’ancien ministre jordanien de la Culture a souligné l’inévitabilité de la victoire des opprimés et de l’effondrement éventuel des régimes injustes. Le Dr Awjan a également souligné l’importance des efforts collectifs pour guider l’Iran vers un avenir de liberté et de dignité. Il a salué la position claire et inébranlable de Mme Radjavi.

M. Nazir Hakim a salué la Résistance iranienne pour sa fermeté face à la corruption et à l’injustice perpétrée par le régime des mollahs. S’appuyant sur le Coran, M. Hakim a souligné que le régime des mollahs se présente à tort comme une force de réforme tout en perpétuant la corruption et l’oppression. Il a condamné les actions du régime, qui ont causé des souffrances non seulement en Iran mais aussi dans les pays voisins comme la Syrie, l’Irak, le Liban, le Yémen et la Palestine.

L’ancien secrétaire général de la Coalition syrienne a notamment déploré le rôle du régime de Bachar al-Assad en Syrie, qui a permis et soutenu l’influence destructrice du régime iranien. Il a dénoncé l’implication du régime dans le trafic de drogue et a appelé à la fin de son programme nucléaire et de ses activités par procuration.

Réfléchissant sur sa propre expérience depuis la révolution iranienne, M. Hakim a réitéré l’importance de soutenir le mouvement de la Résistance iranienne et a souligné les sacrifices du mouvement et a appelé à l’unité pour renverser le régime oppressif.

Saluant les récentes victoires remportées par la Résistance iranienne, Tahar Boumedra a débuté son discours en soulignant l’universalité et le caractère non négociable des droits de l’homme, en particulier face à la situation désastreuse à Gaza et en Palestine. Il a critiqué les entités qui prétendent défendre les droits de l’homme mais qui n’ont pas réussi à les faire respecter efficacement.

Malgré ces lacunes, M. Boumedra a reconnu le rôle crucial du système des Nations Unies et a souligné l’échec du Secrétaire général des Nations Unies à répondre de manière adéquate aux violations des droits de l’homme.

Tournant son attention vers les récentes victoires remportées par la Résistance iranienne, l’ancien chef du bureau des droits de l’homme de la MANUI et représentant du HCDH en Irak a félicité Mme Maryam Radjavi pour son leadership dans l’obtention de jugements juridiques contre les auteurs de crimes contre l’humanité. Il a spécifiquement mentionné la condamnation d’Hamid Noury par un tribunal suédois pour son rôle dans des crimes contre l’humanité en 1988, ainsi que la condamnation d’Assadollah Assadi à Bruxelles pour avoir comploté des crimes contre la Résistance iranienne.

 

Une conférence à l’occasion du Ramadan condamne l’extrémisme et le terrorisme du régime iranien

 

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