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Mort de Mehran Akrami, prisonnier du soulèvement de 2022 à Saqqez, à la suite de tortures

Mort de Mehran Akrami, prisonnier du soulèvement de 2022 à Saqqez, à la suite de tortures
Par

la rédaction

• Des familles de martyrs empêchées d’entrer au cimetière de Khavaran

• Suicide de onze prisonniers en trois semaines en raison des pressions des gardiens de prison

• Appel à la visite d’une mission d’enquête internationale dans les prisons iraniennes et pour enquêter sur la mort de Mehran Akrami

Mehran Akrami, 32 ans, l’un des prisonniers du soulèvement de 2022, est décédé le 12 mars 2024 des suites des tortures violentes au centre de détention des services de renseignement de la ville de Saqez. Il avait remporté la troisième place dans des compétitions internationales de Taekwondo.

Il avait été arrêté en novembre 2022 lors du soulèvement populaire et emprisonné au centre de détention des services de renseignements de Saqqez. La semaine dernière, il avait été sévèrement battu par ses bourreaux et envoyé à l’hôpital parce que ses deux reins ne fonctionnaient plus. Mais avant même d’être rétabli, il avait été renvoyé au centre de détention où il est décédé.

Sa dépouille a été enterrée par sa famille dans sa ville natale de Takab, le jeudi 14 mars, dans un climat de haute sécurité en présence d’agents du renseignement. Les marques de torture étaient clairement visibles sur le corps de Mehran : une fracture à l’arrière de la tête, des blessures graves au-dessus des sourcils et sur la tête, et il avait du sang dans le nez, les oreilles et la bouche.

Par ailleurs, le vendredi 15 mars, les forces répressives ont empêché l’entrée au cimetière de Khavaran des familles des prisonniers politiques exécutés lors du massacre de 1988. Elles voulaient se rendre sur les tombes de leurs proches selon la tradition habituelle du dernier vendredi de l’année iranienne (le Nouvel an est célébré le 20 mars en Iran).

D’autre part, du 17 février et le 12 mars 1402, au moins onze prisonniers se sont suicidés en raison des fortes pressions et du harcèlement des gardiens de prison. Shahin Goleh-Dari, Amir Shahbazi, Hassan Omarpour et Ashkan Osman-Nejad à la prison d’Oroumieh, Mohammad Zain-al-Dini et Abdul-Samad Rigui à la prison de Zahedan, Mohammad Kamil Zandkhani à Ilam, Hossein Jalali à la prison de Chiraz, Mosseib Raïssi Yeganeh à la prison d’Evine, Soheil Haqbein à la prison Lakan de Racht et Ahmad Kordbatcheh à la prison de Khourine.

La Résistance iranienne demande une enquête internationale indépendante sur la mort de Mehran Akrami. Elle souligne une fois de plus la nécessité d’envoyer une mission d’enquête internationale pour visiter les prisons iraniennes et y rencontrer les détenus, en particulier les prisonniers politiques.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
17 mars 2024

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