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LES SCIENTIFIQUES DÉFENSEURS DE LA RÉSISTANCE DU PEUPLE IRANIEN SONT LES PHARES DE LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE DANS LE MONDE

 

LES SCIENTIFIQUES DÉFENSEURS DE LA RÉSISTANCE DU PEUPLE IRANIEN SONT LES PHARES DE LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE DANS LE MONDE

Une lutte pour une société démocratique

L’histoire de 57 années des Moudjahidine du peuple sous les deux dictatures du chah et des mollahs a été une lutte sans répit pour la liberté et la démocratie pour leur peuple.
Le peuple iranien résiste pour la liberté et la démocratie depuis environ 120 ans. Le renversement des dictatures du chah et des mollahs a été l’objectif le plus important du combat de notre peuple pour instaurer une société démocratique et progressiste.
Pendant la majeure partie de cette période, soit 57 ans, les Moudjahidine du peuple ont appartenu et appartiennent au mouvement de la résistance. Cette résistance a pu mettre en place une alternative démocratique à la tyrannie au pouvoir. Ils ont également créé un modèle vivant et directeur du principe de séparation de la religion et de l’État et du principe de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Au cours de la première décennie de ce siècle, les Moudjahidine d’Achraf-1 (en Irak), sous le blocus de deux dictatures (iranienne et irakienne), ont tenu bon face aux pressions les plus intenses pendant dix ans. Une persévérance face à une répression implacable visant un génocide et l’élimination complète des Moudjahidine du peuple. Lors de ces attaques, les Moudjahidine ont trouvé une lignée brillante de scientifiques et d’élite scientifique mondiale, des lauréats du prix Nobel dans diverses disciplines scientifiques, qui ont défendu leurs droits et libertés.
Lorsque les Achrafiens ont été attaqués et tués par le gouvernement inféodé à Khamenei en Irak, vous vous êtes adressé, avec d’autres scientifiques humanitaires, au Secrétaire général de l’ONU, au gouvernement américain, à l’Union européenne, à des autorités et parlements de divers pays. Et vous avez apporté votre statut académique et votre crédibilité internationale au service de la mobilisation pour la défense de la Résistance iranienne.

Le record de la fuite des cerveaux

Cher Professeur,
Notre pays était autrefois le berceau des plus grands scientifiques du monde comme Geber ibn Hayyan, Jorjani, Abu Reyhan al-Biruni, Avicenne, Zakaria Razi, Omar Khayyam, Farabi, Naṣīr al‐Dīn al‐Ṭūsī et Kharazmi, qui figurent parmi les plus grands scientifiques du passé dans les domaines de la physique, de la chimie, de l’astronomie, de la médecine, des mathématiques et des sciences naturelles.
Mais la répression et le liberticide, ainsi que le pillage généralisé des biens du peuple par le fascisme religieux, ne connaissent pas de limites. Aujourd’hui, l’Iran détient le record mondial de la fuite des cerveaux. Au cours des trois dernières années seulement, environ 4 000 médecins et 300 000 spécialistes titulaires d’un master ou d’un doctorat, dont 900 professeurs d’université, ont quitté l’Iran.
Lorsque Khomeiny est arrivé au pouvoir en Iran, les universités étaient le siège principal des Moudjahidine du peuple. A cette époque, Massoud Radjavi [le dirigeant de la Résistance] enseignait la philosophie dans les locaux de l’Université de technologie Sharif sous le titre « L’explication du monde ». 10.000 personnes participaient à ce cours hebdomadaire avec une carte. Et le texte des formations était immédiatement reproduit à grande échelle pour usage dans d’autres universités et pour les partisans des Moudjahidine du peuple.
Mais Khomeiny n’a pu le supporter. Quatorze mois après son arrivée au pouvoir, en avril 1980, sous couvert de la Révolution culturelle, il a lancé une répression brutale des universités. Au 22 avril, 17 étudiants avaient été tués et 2 180 blessés. Les cours de Massoud ont également été fermés.
Le Monde rapportait le 29 mars 1980 que chaque vendredi après-midi, des dizaines de milliers de personnes participaient munies de carte d’admission aux cours de philosophie comparée de Massoud Radjavi. Et par la suite, ces cours se sont vendus sous forme de livres de poche à des centaines de milliers d’exemplaires, et ses bandes vidéo ont été vues par environ cent mille étudiants dans 35 grandes villes d’Iran. Le Monde écrit que les Moudjahidine du peuple, parti de masse, est l’un des mieux structurés du pays, et si Khomeiny n’avait pas écarté sa candidature par une fatwa à l’élection présidentielle, M. Radjavi aurait recueilli, selon diverses estimations, plusieurs millions de voix notamment des minorités ethniques et religieuses d’une bonne partie de l’électorat féminin et des jeunes, qui rejetaient la tutelle du clergé réactionnaire.
De cette manière, Khomeiny a mis à feu et à sang les universités et les établissements d’enseignement supérieur avant de les fermer, qualifiant ce coup d’État obscurantiste contre la culture de « révolution culturelle ».
A cette époque, Khomeiny a déclaré : « Nous n’avons pas peur du blocus économique, nous n’avons pas peur de l’intervention militaire, nous avons peur de l’université (selon lui) coloniale. Nos universités ne sont pas bonnes pour notre nation. Je soutiens la décision prise par le Conseil révolutionnaire et le président de la république de purger l’université. »

Il est intéressant de noter que deux ou trois ans après le coup d’État obscurantiste contre la culture, lorsque les universités ont rouvert sous les lois du fascisme religieux, plus de 40 % des places à l’université ont été attribuées aux forces de sécurité du régime comme la milice du Bassidj et les pasdarans, et à ceux impliqués dans la guerre antipatriotique contre l’Irak.
Aujourd’hui encore, les universités et les étudiants sont soumis à une répression et à un contrôle sévères. De nombreux professeurs d’université vivent dans la pauvreté. Le régime a exécuté des dizaines de milliers d’étudiants, d’enseignants et de lycéens. Actuellement, des enseignants sont emprisonnés pour avoir manifesté contre leur salaire de misère.
Les mollahs imposent au peuple les lois réactionnaires des millénaires précédents pour gouverner la société, y compris en matière juridique et judiciaire. Mais pour survivre à leur règne putréfié, ils utilisent les dernières avancées scientifiques et technologiques pour construire des bombes atomiques et des missiles.
Comme l’a dit Massoud [Radjavi] : Les mollahs « veulent couvrir les carences et l’indigence inhérente d’un régime affaibli en fin de course avec de l’uranium enrichi et le maintenir au pouvoir.»
« Quel genre d’énergie pacifique et quel genre de science et de savoir est entre les mains des gardiens de l’ignorance et du crime ?
« De quel genre de recherche s’agit-il pour être maintenues secrètes pendant deux décennies en dévorant les budgets des enseignants, des éducateurs, des universités, des travailleurs et des retraités ? »

La liberté fleurira dans tout l’Iran

Cher Professeur,
Je voudrais vous parler d’une autre catastrophe sous le régime des mollahs.
Le massacre des prisonniers politiques en 1988 occupe une place particulière dans les crimes à grande échelle de ce régime. Khomeiny a émis une fatwa contre les Moudjahidine du peuple déclarant que quiconque maintient ses convictions, c’est-à-dire sur la base de sa position pour la liberté de son peuple et de sa patrie, et qui n’est pas disposé à haïr son organisation, ses idéaux et son leadership, devait être exécuté. Et c’est ainsi que 30.000 personnes ont été pendues, dont 90% étaient des Moudjahidine du peuple.
Dans la ligne innombrable de ces martyrs, des médecins tels que le Dr Adel Malayeri, le Dr Farzin Nemati, le Dr Firouz Saremi, la Dr Hamideh Siyahi et la Dr Nahid Sedighi n’étaient pas rares.
Dans le cadre de ce grand massacre, en juillet 2021, avec une dizaine de vos collègues, vous avez écrit une lettre au Secrétaire général des Nations Unies appelant à la formation d’une commission d’enquête sur le massacre de 1988 de prisonniers politiques et sur le rôle de l’actuel président du régime pour crimes contre l’humanité.
Pendant des années, notre résistance a été sous la pression de la torture, de massacres et de la diabolisation pour la contraindre à abandonner ses convictions et ses positions pour accepter qu’il n’y aura jamais de liberté.
Mais nous avons écrit à la liberté avec notre sang que nous la ferons prospérer à travers tout l’Iran !
Je pense que nous partageons le point de vue selon lequel il n’y a aucune force au monde qui puisse arrêter le progrès de la science et de la liberté.

Pour finir, je souhaite préciser que le président de la commission des universités dans le Conseil national de la résistance, le Dr Sheikhi, n’a pu être ici aujourd’hui, et il y avait toute sa place.
J’ai également demandé au Dr. Sassan Mohadeth qui a arrangé la rencontre avec le Pr Roberts, et il a expliqué que les arrangements avaient été fait rapidement, cela n’avait pas été possible.
Quoiqu’il en soit nous aurions aimé que le Dr Sheikhi soit avec nous aux côtés du Pr. Roberts.
Je vous remercie à nouveau de votre présence.

Les scientifiques défenseurs de la Résistance du peuple iranien sont les phares de la communauté scientifique dans le monde

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