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ActualitésL’Opposition iranienne

Conférence à Auvers–sur-Oise (nord de Paris) : Le régime clérical condamné pour génocide, terrorisme et menace nucléaire

Conférence à Auvers–sur-Oise (nord de Paris) : Le régime clérical condamné pour génocide, terrorisme et menace nucléaire

Lors de cette conférence, un groupe de victimes des crimes du régime clérical a témoigné

Par
Secrétariat du CNRI

Les anciens premiers ministres Belge Guy Verhofstadt et suédois Fredrik Reinfeldt, le président de la Chambre des communes britannique jusqu’en 2019 John Bercow, et l’ancien ministre italien des affaires étrangères Franco Frattini ont pris la parole

Maryam Radjavi : La Résistance iranienne, avec ses racines au cœur de la société iranienne et son appui sur un mouvement de jeunes insurgés et militants, ainsi que son rôle dans la lutte contre l’extrémisme sous le couvert de l’islam, est en mesure d’apporter un changement démocratique en Iran.

Le lundi 17 janvier 2022, une conférence intitulée « Tenir le régime iranien pour responsable du génocide, du terrorisme et de la menace nucléaire » s’est tenue au siège du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à Auvers-sur-Oise (nord de Paris). La présidente élue du CNRI, Mme Maryam Radjavi, et d’éminents hommes politiques européens, dont Guy Verhofstadt, député européen et Premier ministre de Belgique (1999-2008), Fredrik Reinfeldt, Premier ministre de Suède (2006-2014), John Bercow, président de la Chambre des Communes britannique (2009-2019), et Franco Frattini, ministre des Affaires étrangères d’Italie (2002-2004 et 2008-2011) et commissaire européen à la Justice, à la Liberté et à la Sécurité (2004-2008), ont assisté à la conférence et y ont pris la parole.

Conférence à Auvers–sur-Oise (nord de Paris) : Le régime clérical condamné pour génocide, terrorisme et menace nucléaire

Dans son discours d’ouverture, Mme Radjavi a décrit la situation de renversement du régime clérical et a déclaré : Cette situation est d’abord due à la détermination du peuple iranien d’opérer un changement fondamental. Le régime n’a aucune solution pour contenir les soulèvements, si ce n’est par la répression. Faisant référence aux racines profondes de la Résistance au cœur de la société iranienne, à son appui sur un mouvement de jeunes insurgés et militants, ainsi qu’à son rôle dans la lutte contre l’extrémisme sous le couvert de l’islam, elle a souligné que cette résistance est en mesure d’apporter un changement démocratique en Iran. Rappelant l’échec de l’expérience occidentale de soutien à la dictature du chah jusqu’aux derniers mois de son règne, elle a souligné la nécessité d’adopter une politique correcte et responsable de la communauté internationale, en particulier de l’Occident, pour soutenir le peuple iranien et reconnaître sa lutte pour renverser le régime. C’est le droit inaliénable du peuple iranien, a-t-elle souligné.

Dans une autre partie de son discours, Mme Radjavi a réaffirmé qu’en se dotant de la bombe atomique, le régime iranien veut trouver une issue à la crise actuelle qui met en péril son existence. Les projets nucléaires du régime sont totalement contraires aux intérêts nationaux du peuple iranien. Négocier avec un régime qui n’adhère à aucune règle ou loi ne fait que lui donner du temps. La communauté internationale doit rétablir les six résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies sur les projets nucléaires du régime iranien. Elle doit mettre un terme à l’enrichissement de l’uranium et fermer les sites nucléaires du régime. Des inspections inconditionnelles sont indispensables pour lui barrer l’accès à la bombe atomique.

Dans ses remarques, M. Verhofstadt a remis en question l’impunité dont jouit le régime. « La crise de l’impunité en Iran a atteint un sommet en juin lorsque Raïssi a été nommé à la présidence du régime. Il est l’un des principaux responsables du massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en 1988. Au lieu d’être jugé pour crimes contre l’humanité, il occupe la fonction de président. Cela montre que l’impunité règne en Iran. Il faut toujours traduire en justice les architectes et les auteurs de génocides », a-t-il déclaré, ajoutant : « Au lieu de rester silencieux, nous devons mettre au premier plan nos préoccupations concernant les violations des droits humains. Une politique de fermeté devrait également concerner l’accord nucléaire avec l’Iran. Les pourparlers avec l’Iran ne doivent pas servir d’écran de fumée pour ne pas aborder la situation des droits humains. Tout accord devrait inclure un chapitre sur les droits humains et l’état de droit en Iran. »

M. Bercow a souligné : « Je soutiens votre appel à une république laïque et démocratique et j’appuie le plan en dix points de Mme Radjavi pour un Iran libre. Le massacre de 1988 doit faire l’objet d’une enquête. Ebrahim Raïssi doit être poursuivi pour crimes contre l’humanité. » Il a ajouté à son égard : « Il est une honte ». Notant que « les démocraties doivent reconnaître qu’il y a une différence essentielle entre traiter avec d’autres démocraties et traiter avec des pays dont les régimes ne sont pas des démocraties. L’approche conciliante n’a donné aucun résultat. C’est le moment d’envoyer au régime un message clair : s’il ne suspend pas son programme nucléaire, les sanctions de l’ONU seront réappliquées. » Il a terminé son intervention en disant : « Non au chah, non à la dictature religieuse, non à la théocratie, oui à la démocratie. »

Dans ses remarques, M. Reinfeldt a déclaré : « Raïssi ne soutient pas le peuple iranien. Il a été choisi parmi quelques hommes pour garder le contrôle. La situation en Iran est particulièrement inquiétante. Il y a une combinaison très dangereuse qui réunit l’autoritarisme et la dictature religieuse. Au nom de l’islam, ils disent qu’il est juste de se haïr et de tuer des gens. » Il a ajouté : « Nous avons besoin que l’Europe s’unisse pour défendre les valeurs et repousser les règles autoritaires, y compris celles des mollahs en Iran. Ils constituent une menace pour le monde en détournant l’islam, en cherchant à se doter d’armes nucléaires et en déstabilisant la région. »

Participant à la conférence par vidéo, M. Frattini a déclaré : « Que devons-nous faire de cette tyrannie, de ce terrible régime qui viole les droits fondamentaux non négociables et qui tue des milliers et des milliers de personnes ? Certains disent qu’il y a des différences entre les réformistes et les conservateurs. Ce n’est pas vrai. J’ai participé aux négociations sur le programme nucléaire iranien en 2003, sous le gouvernement soi-disant réformiste de Khatami. Ces gens n’étaient pas différents de ceux qui sont en place aujourd’hui. Ils voulaient obtenir des garanties pour avoir les coudées franches pour commettre des abus contre leur peuple. Ils sont pareils. »

Il a ajouté : « Un autre argument est que nous devons lever les sanctions parce qu’elles affectent des innocents. C’est absolument faux. En fait, plus ils auront d’argent, plus ils en dépenseront pour leur programme nucléaire et non pour améliorer la qualité de vie en Iran. Je soutiens l’idée d’une politique plus stricte envers le régime en matière de sanctions. Nous devons savoir que chaque dollar dépensé sert à améliorer et à renforcer l’appareil nucléaire et militaire contre le peuple, à augmenter la capacité nucléaire pour intimider et dominer non seulement le peuple iranien mais aussi les pays du Moyen-Orient et à contribuer grandement à la déstabilisation de cette région. »

Lors de cette conférence, un groupe de victimes des crimes du régime clérical a témoigné, notamment Mme Zohreh Shafa’i, ancienne prisonnière politique dont les parents, deux frères et une sœur ont été exécutés, Mme Safora Sadidi, dont le père a été exécuté lors du massacre des prisonniers politiques en 1988 et un oncle lors du massacre de 2013 à Achraf. Mme Azadeh Alemi, dont un oncle et sa femme, et un autre oncle ont été exécutés et dont la mère a été emprisonnée de nombreuses années. Elle était en prison avec sa mère lorsqu’elle était enfant.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 17 janvier 2022

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