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ActualitésL’Opposition iranienne

Leo Dautzenberg : La paix et la démocratie en Iran dépendent d’un changement de régime

Leo Dautzenberg : La paix et la démocratie en Iran dépendent d’un changement de régime
Par

Shamsi Saadati

Lors d’un rassemblement à Berlin le 10 février, l’ancien député allemand Leo Dautzenberg s’est adressé à des milliers d’Iraniens et de partisans de la Résistance iranienne, soulignant la lutte en cours contre le régime oppressif.

M. Dautzenberg a plaidé pour la reconnaissance du Plan en dix points de Maryam Radjavi comme alternative démocratique, a appelé à la vigilance contre la propagande du régime et a souligné l’importance de lutter contre les campagnes de désinformation ciblant le Conseil national de la Résistance.

Le député Leo Dautzenberg a déclaré :
Mesdames et Messieurs, chers amis, aujourd’hui marque un jour historique. Nous commémorons l’importante révolution iranienne de 1979, visant la liberté et la démocratie. Il y a quarante-cinq ans, la ferme volonté du peuple iranien a mis fin à la dictature et au régime oppressif du Shah. Malheureusement, l’objectif supérieur de la liberté et de la démocratie ne s’est pas concrétisé. Khomeiny, l’un des plus grands dictateurs du XXe siècle, a abusé de son pouvoir et a privé le peuple de ses rêves de liberté en introduisant le fondamentalisme islamique.

Au cours des 45 dernières années, les crimes commis contre le peuple iranien par les chefs religieux et le régime des mollahs n’ont pas réussi à apaiser la profonde résistance contre la dictature inhumaine pour la liberté. Cette résistance, dirigée par le Conseil national de la résistance et sa force centrale de solidarité populaire, a payé un prix élevé pour dévoiler le véritable visage de la dictature des mollahs.

En 1988, plus de 30 000 résistants ont été exécutés. Ce sacrifice, chers amis, ne doit pas être vain. Les soulèvements populaires importants des six dernières années prouvent que le régime des mollahs ne peut maintenir le pouvoir qu’en recourant à une violence extrême contre son peuple.

L’objectif de liberté reste vivant et la puissance du changement s’incarne dans la résistance iranienne comme alternative démocratique au plan en dix points du président Radjavi. Cette alternative, chers amis, devrait recevoir davantage de soutien de la part des pays occidentaux.

Depuis l’attaque terroriste barbare du Hamas le 7 octobre dernier en Israël, il est devenu de plus en plus clair pour beaucoup, mais pas pour tous, que le régime des mollahs, avec ses Gardiens de la révolution et ses mandataires, est le véritable instigateur et partisan du terrorisme au Moyen-Orient. Est et dans le monde entier. Les Moudjahidine du peuple soulignent ce fait et cette circonstance depuis des années, mais beaucoup en Occident ne parviennent toujours pas à le comprendre.

C’est la force destructrice du régime iranien qu’il faut combattre. Dès le premier jour, les Moudjahidine du peuple ont identifié le régime des mollahs comme le chef du serpent dans la guerre à Gaza et au Moyen-Orient, qu’il fallait cibler. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken souligne que les groupes mandataires de la République islamique d’Iran tentent de saper tout effort visant à ramener la paix dans la région.

Cependant, une chose doit être claire pour nous : le droit à l’existence de l’État d’Israël ne doit jamais être remis en question. La paix dans la région et la démocratie en Iran dépendent d’un changement de régime en Iran. Le pouvoir du changement doit venir du peuple iranien lui-même. La lutte contre le CGRI sera cruciale pour le changement. Ce fait souligne l’importance particulière des unités de résistance pour nous. Les unités de résistance, qui risquent leur vie, organisent des manifestations et s’opposent courageusement au CGRI répressif, doivent être pleinement soutenues par nous.

Chers amis, dans le même temps, nous devons également contrer et dénoncer vigoureusement les campagnes de propagande et de diffamation du régime et de ses partisans, y compris les soi-disant experts iraniens, qui existent encore. Cela fait également partie de notre tâche : démanteler le mur de la désinformation et des calomnies contre le CNRI et la société germano-iranienne.

Chers amis, Mesdames et Messieurs, la lutte pour la liberté et la démocratie en Iran ne se déroule pas seulement à Téhéran mais aussi ici aujourd’hui à Berlin, avec des milliers de citoyens courageux. Merci beaucoup. Et chers amis, je voudrais maintenant passer le relais au président Radjavi. Je crois que nous considérons tous comme un honneur particulier qu’elle s’adresse à nous aujourd’hui. Merci beaucoup.

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