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Le problème mondial des pasdaran a une solution iranienne

 

Par
Amir Taghati
Alors que la crise au Moyen-Orient entre dans sa troisième semaine, les dirigeants et les législateurs du monde entier s’expriment de plus en plus sur l’acteur néfaste qui tire les ficelles. Au Royaume-Uni, des membres de la Chambre des communes et de la Chambre des lords demandent instamment à Downing Street et au ministre des Affaires étrangères de désigner le Corps des gardiens de la révolution islamique (pasdaran) comme une organisation terroriste. Le Telegraph, basé à Londres, a rapporté le 21 octobre que Washington demandait également une telle action.

Les États-Unis et l’Union européenne sont les témoins d’un concert d’appels lancés par des décideurs politiques, des analystes et des législateurs en faveur d’une position résolue à l’égard de l’État le plus actif dans le soutien au terrorisme mondial. Tout porte à croire qu’Ali Khamenei, Guide Suprême des mollahs, qui pensait pouvoir détourner l’attention de la tendance croissante à la révolte sociale en semant le chaos au Moyen-Orient, est en train de réaliser rapidement que son pari était coûteux.

 

Face à une pression croissante, Khamenei a tempéré sa rhétorique belliqueuse le 12 octobre, tentant de distancier son régime du récent conflit. Néanmoins, compte tenu de la longue histoire d’implication du régime, il ne peut échapper aux conséquences de son propre comportement. Aujourd’hui, il se trouve dans une situation où il doit soit trahir les forces mêmes que son régime a soutenues jusqu’à présent, soit en affronter directement les répercussions.

Néanmoins, si les dirigeants du Moyen-Orient et de l’Occident reconnaissent la source du problème, la crainte d’un nouveau conflit régional alimente l’hésitation à s’attaquer à la cause profonde. L’instabilité actuelle et les crises sans cesse plus complexes au Moyen-Orient découlent de l’incapacité de la communauté internationale à s’attaquer à l’intégrisme islamique, une menace contre laquelle la Résistance iranienne a mis en garde pendant trois décennies. Après des années de complaisance et après avoir subi les conséquences d’un Téhéran enhardi, ils voient maintenant clairement le problème, mais hésitent à reconnaître la solution.

Dans la nuit du 22 octobre, des explosions ont secoué le quartier général des pasdaran à Eshrat Abad, au cœur de Téhéran, brisant l’image d’une force que Khamenei cherche à présenter comme intouchable. Cet incident n’est pas une exception. Depuis 2016, la jeunesse iranienne s’en prend régulièrement au vaste appareil de sécurité et de renseignement du régime terroriste.

Lors d’opérations audacieuses menées dans tout le pays, des centaines d’Iraniens courageux risquent leur vie pour remettre en question l’atmosphère de terreur que la dictature théocratique cherche à instiller dans le cœur et l’esprit de ses opposants, tant au niveau national qu’international.

 

Malheureusement, les gouvernements occidentaux et leurs médias, mus par des considérations à courte vue, ont caché ces efforts audacieux à leur opinion publique. Par conséquent, leurs décideurs politiques et leurs analystes sont enclins à être surpris chaque fois qu’un soulèvement national éclate en Iran.

Mais ces actions sont observées de près par ceux qui ont le plus besoin de combattre leur peur et de rassembler leurs espoirs.

La répression sévère, la corruption systémique et la révélation que tous les coups politiques utilisés par Téhéran au nom de la réforme n’étaient rien d’autre qu’une tactique de tromperie, un segment dissident en plein essor au sein de la nation est en train de se développer, poussé par le sentiment de n’avoir plus rien à perdre.

Depuis 2017, ce mouvement grandissant est resté largement inaperçu, son développement progressif et ses actions modestes ayant échappé à l’attention mondiale. L’éclatement d’un soulèvement national en 2022 et son maintien pendant des mois n’étaient qu’une explosion sociopolitique qui se construisait régulièrement depuis le début. Cette maturité qualitative de la dynamique sociale est le résultat de l’accumulation soutenue de nombreux efforts quantitatifs.

Plutôt que de gonfler les coûts de la prise de décision par l’immobilisme et une focalisation excessive sur la gestion des risques, le monde doit reconnaître sa périlleuse ignorance. Le peuple iranien a démontré sa capacité à résister à l’appareil de terreur du régime, et les plaintes constantes des représentants de Téhéran au sujet du « terrorisme » constituent un aveu voilé des talons d’Achille du régime. Ce que le monde peut faire pour aider les Iraniens à se libérer et à libérer le monde de ce régime terroriste, c’est de s’abstenir d’obstruer leur chemin.

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