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Iran : Raïssi nomme le chef de l’EIKO, un cartel de pillage, au poste de premier vice-président, et un bourreau au poste de chef de cabinet

Iran : Raïssi nomme le chef de l’EIKO, un cartel de pillage, au poste de premier vice-président, et un bourreau au poste de chef de cabinet

Aujourd’hui, Ebrahim Raïssi, bourreau du massacre de 1988, a nommé au poste de premier vice-président Mohammad Mokhber,

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Secrétariat du CNRI

Par ces nominations, Raïssi complète la chaîne du crime et du pillage au sommet

Aujourd’hui, Ebrahim Raïssi, bourreau du massacre de 1988, a nommé au poste de premier vice-président Mohammad Mokhber, chef de l’« Exécution de l’ordre de Khomeiny (EIKO) » – principal conglomérat prédateur de Khamenei – et Gholam-Hossein Esmaili, son apprenti bourreau dans le système judiciaire, comme chef de cabinet.

Mohammad Mokhber, un proche de Khamenei, est à la tête d’EIKO, énorme conglomérat et cartel de pillage, depuis juillet 2007. Auparavant, il était le directeur adjoint du commerce et du transport de la Fondation Mostazafan, un autre gigantesque conglomérat qui a pillé les richesses du peuple iranien. Il a également présidé le conseil d’administration de la Banque Sina et fait office de gouverneur adjoint du Khouzistan.

Mokhber a joué un rôle actif dans le financement des activités terroristes du corps des pasdarans et de ses groupes mandataires dans la région. Les dirigeants criminels des al-Hashd al-Shaabi (« Forces de mobilisation populaire ») irakiens et d’autres milices mandataires du régime dans la région rencontraient Mokhber chaque fois qu’ils se rendaient en Iran.

Ces 14 dernières années, travaillant en tandem avec le pouvoir judiciaire, Mokber a joué un rôle majeur dans la saisie et la confiscation des biens de la population, en particulier les biens des familles et proches des Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK), des prisonniers politiques et des adeptes de diverses religions.

Le 17 juin 2013, Sadegh Amoli Larijani, le chef du pouvoir judiciaire de l’époque, avait émis un ordre basé sur la décision de Khomeiny, dans lequel il désignait l’EIKO comme « le seul organisme autorisé à s’occuper des biens du guide suprême », et ordonnait à tous les tribunaux du pays d’ « enquêter sur les biens non déclarés [biens confisqués] (…) qui n’ont pas encore été identifiés, enregistrés et possédés, et de rendre des décisions supplémentaires en faveur de l’EIKO ».

Depuis la nomination de Mokber à la tête de l’EIKO, des milliards de dollars de propriétés et d’actifs du peuple iranien ont été pillés au service de la machine de répression et de bellicisme du régime et des programmes nucléaires et de missiles antipatriotiques.

Mokhber a été inscrit sur la liste des sanctions de l’UE en 2010 pour son rôle dans les activités nucléaires et de missiles du régime et placé sur la liste des sanctions américaines par le département du Trésor américain le 15 janvier 2016, notamment pour avoir saisi les biens d’opposants politiques et de minorités religieuses.

Gholam Hossein Esmaili a dirigé l’Organisation des prisons du régime de 2009 à 2014. Le scandale de la torture des prisonniers, notamment à Evine, a contraint le régime à le démettre de ses fonctions. Auparvant, Esmaili était procureur général et procureur révolutionnaire de Machad. Sous ce mandat de nombreuses arrestations, tortures et exécutions ont eu lieu.

Par la suite, il est devenu le procureur de Téhéran et le porte-parole du pouvoir judiciaire. En avril 2011, l’Union européenne a imposé des sanctions à Esmaili pour des violations graves et généralisées des droits humains, notamment pour sa participation à la détention de manifestants politiques et la dissimulation de violations des droits humains dans les prisons.

 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 9 août 2021

 

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