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Javad Zarif sourit face aux caméras pendant que le régime des mollahs torture les dissidents

 

Javad Zarif

Par Mahmoud Hakamian

L’ancien eurodéputé Struan Stevenson a rédigé un article pour l’United Press International dénonçant le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, considéré à tort par certains médias occidentaux et les tenants de la politique de complaisance comme le visage modéré de son régime.

La semaine dernière, le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo a annoncé que Zarif a été ajouté à la liste des sanctions américaines, le qualifiant de « ministre de la propagande plutôt que ministre des Affaires étrangères » : « C’est un dirigeant qui a soutenu un régime qui emprisonne les dissidents politiques, traite les femmes avec horreur. Ils s’en prennent aux minorités religieuses pacifiques et ils répriment la liberté d’expression. C’est le porte-parole de cette autocratie »

Dans son éditorial paru dans l’UPI le 7 août 2019, M. Stevenson écrit : Pompéo est scandalisé que Zarif, à l’instar de Joseph Goebbels dans les années 1930, voyage à travers le monde pour tenter de justifier le comportement criminel de Téhéran, comme la saisie illégale du pétrolier Stena Impero battant pavillon britannique dans le détroit d’Ormuz, le sabotage de six autres pétroliers dans le Golfe et la destruction par balle d’un drone américain dans l’espace aérien international. Zarif est aussi l’apologiste de la façon dont son régime fournit des missiles à ses mandataires inféodés, les rebelles Houtites au Yémen, pour qu’ils tirent sur l’Arabie saoudite et fournissent des armes et du personnel pour soutenir la guerre civile sanglante d’Assad en Syrie, les terroristes du Hezbollah au Liban, les violentes milices chiites en Irak et le Hamas en Palestine.

En tant que ministre des Affaires étrangères d’un régime décrit par Pompéo comme le parrain du terrorisme, Zarif était le chef suprême du diplomate de l’ambassade d’Iran à Vienne, qui a été chargé de remettre des explosifs à trois agents iraniens avec l’ordre de commettre un attentat à la bombe contre la manifestation annuelle « pour un Iran Libre » à Paris, en juin 2018. M. Zarif est également responsable de l’ambassadeur et du premier secrétaire de l’ambassade d’Iran en Albanie, qui ont tous deux été expulsés de ce pays en décembre dernier pour des motifs similaires, souligne M. Stevenson.

M. Stevenson a ajouté : Alors que Zarif sourit devant les caméras en Occident, son gouvernement a exécuté plus de 3 500 personnes, dont des femmes et des enfants, depuis sa nomination en 2013. A l’intérieur de l’Iran, les tortionnaires et les bourreaux sont plus occupés que jamais à écraser l’opposition sous un raz-de-marée de peur et d’oppression. Zarif n’est pas étranger aux crimes contre l’humanité. Il a été un diplomate de carrière actif aux Nations Unies en 1988 alors que son gouvernement massacrait plus de 30 000 prisonniers politiques, pour la plupart des membres et des militants de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI), le principal mouvement d’opposition démocratique en Iran. En 1989, peu après ce crime horrible contre l’humanité, Zarif a été nommé ambassadeur de l’Iran auprès des Nations Unies.

En septembre 2017, le président américain Donald Trump a déclaré aux Nations Unies que « le gouvernement de Téhéran masque une dictature corrompue faussement déguisé en démocratie. Il a transformé un pays riche, riche en histoire et en culture, en un État voyou, économiquement appauvri, dont les principales exportations sont la violence, les effusions de sang et le chaos. »

Zarif a répondu par un tweet empreint de colère : « Le discours de haine stupide de Trump appartient à l’époque médiévale, pas à l’ONU du 21e siècle – est indigne d’une réponse. » En tant que ministre des Affaires étrangères d’un régime fondamentaliste qui fouette, immole, ampute, arrache des membres, arrache des yeux et pend des individus en public, M. Zarif a certainement une excellente connaissance des temps médiévaux, affirme M. Stevenson.

M. Stevenson ajoute : L’inscription de Zarif sur la liste noire par les États-Unis est une réponse mesurée et justifiable à sa campagne de diffamation et de duplicité au nom de l’un des régimes les plus corrompus, méchants et dangereux au monde. L’UE devrait abandonner sa politique de complaisance vis-à-vis du régime théocratique au pouvoir en Iran et suivre l’exemple des États-Unis.
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Struan Stevenson est le coordinateur de la Campagne pour le changement en Iran. Il a été membre du Parlement européen représentant l’Écosse (1999-2014), président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec l’Irak (2009-14) et président de l’intergroupe des Amis d’un Iran libre (2004-14). Il est conférencier international sur le Moyen-Orient et président de l’Association européenne pour la liberté en Irak.

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