La commission des Femmes du CNRI condamne les lourdes condamnations de 11 prisonniers politiques, dont 10 femmes
Secrétariat du CNRI31 mars 2024
Selon les médias officiels, les prisonniers ont été condamnés à des peines allant de 6 à 9,5 ans de prison par la section 3 du tribunal révolutionnaire de Racht. Ils ont été arrêtés le 16 août 2023 dans les villes de Racht, Lahijan, Anzali et Fouman. À l’époque, les services de renseignement de la province de Guilan avait annoncé l’arrestation d’une équipe de 12 personnes « qui planifiaient et agissaient en vue de fomenter des troubles et des sabotages pour l’anniversaire des émeutes de l’automne dernier » (agence ISNA, 17 août 2023).
Zahra Dadras a été condamnée à 9,5 ans de prison pour « formation d’un groupe et d’une assemblée et collusion avec l’intention de troubler la sécurité nationale ». Les 10 autres ont été condamnés à plus de 6 ans de prison chacun. Le dernier accusé a été acquitté.
La commission des Femmes du CNRI condamne fermement ces sentences criminelles du système judiciaire du régime clérical et misogyne. Elle appelle la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence contre les femmes, le rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en Iran, la mission d’établissement des faits de l’ONU et les autres défenseurs des droits humains à agir d’urgence pour obtenir la libération des prisonniers politiques, en particulier des femmes.
La commission des Femmes demande également une enquête internationale sur la mort suspecte de Sara Tabrizi, une jeune femme retrouvée morte chez son père peu après sa détention dans les services de renseignement. Ces dernières années, un nombre important de prisonniers politiques et du soulèvement sont morts de manière suspecte après leur libération.
Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 30 mars 2024
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