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Conférence à Berlin aborde les défis de l’Iran et soutient le mouvement de résistance

Conférence à Berlin aborde les défis de l’Iran et soutient le mouvement de résistance
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Lors d’un important rassemblement organisé à Berlin le jeudi 14 décembre 2023, des dirigeants des parlements fédéraux et des Länder allemands, des personnalités politiques, des défenseurs des droits de l’homme et des membres de la diaspora iranienne se sont réunis pour aborder des questions urgentes concernant l’Iran. La conférence a attiré des participants notables, dont l’ancienne présidente du Parlement fédéral allemand, le professeur Rita Süssmuth, et d’autres personnalités influentes.

Parmi les orateurs distingués qui ont pris la parole lors de la conférence figuraient d’éminentes personnalités politiques tels que le Dr France Josef Jung, ancien ministre allemand de la Défense ; Léo Dautzenberg, ancien député de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), coprésident du Comité allemand de solidarité pour un Iran libre ; Carsten Müller, membre de la Commission juridique du Parlement fédéral de la CDU ; M. Ingo Bodtke, membre du Bundestag allemand du Parti libre-démocrate (FDP) ; M. Erhard Grundl, membre de l’Alliance 90/Les Verts (Parti Vert) ; Christoph de Vries, membre de la commission de l’intérieur et de la communauté et membre du comité de surveillance du Parlement fédéral de la CDU ; Katja Adler, députée du Bundestag du Parti libéral-démocrate (FDP) ; Diana Stöcker, membre de la commission de la santé, membre suppléante de la commission de l’éducation et de la recherche et secrétaire du Parlement fédéral de la CDU ; Martin Patzelt, ancien député fédéral et coprésident du Comité allemand de solidarité pour un Iran libre ; et Christian Zimmermann, secrétaire du Comité allemand de solidarité.

Parmi les intervenants figuraient également des représentants du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et des membres de la diaspora iranienne. La conférence s’est notamment ouverte sur les remarques en ligne de Mme Maryam Radjavi, donnant le ton aux discussions sur des questions critiques liées à l’Iran.

Mme Radjavi a déclaré : « 40 ans de complaisance envers ce régime ont été un facteur important contribuant à la guerre et à l’instabilité dans la région. Pour éviter de répéter les erreurs du passé, il est crucial de mettre en œuvre une politique ferme contre le régime et de soutenir les efforts du peuple iranien et de la Résistance pour mettre fin au régime.

« Au fil des années de lutte contre le régime misogyne des mollahs, nous avons réussi à réaliser l’égalité des femmes au sein de notre mouvement. Cinquante-six pour cent des membres du Conseil national de la Résistance iranienne sont des femmes. Le Conseil central de l’Organisation des Moudjahidine du peuple est composé de 1 000 femmes. Elles viennent de toutes les couches de la société et ont plus de 40 ans d’expérience dans la lutte. Elles sont une source d’espoir et d’inspiration pour les femmes iraniennes.

« En seulement deux mois depuis le début du conflit au Moyen-Orient, 230 prisonniers ont été exécutés en Iran. Les politiques occidentales n’ont cependant pas réussi à mettre un terme à des violations aussi graves des droits humains ni à empêcher l’ingérence du régime dans la région. En pratique, ils ont même aidé le régime la plupart du temps.

« Les services de renseignement européens, notamment allemands, ont souligné à plusieurs reprises que les principales cibles du régime iranien en Europe étaient le Conseil national de la Résistance (CNRI) et l’OMPI. Les agents du régime collectent des informations et mènent des campagnes de désinformation contre la Résistance iranienne. La police allemande a retrouvé de nombreux cahiers dans la voiture du diplomate terroriste du régime, Assadollah Assadi. L’un de ces carnets, connu sous le nom de carnet vert, contenait 289 adresses de rendez-vous avec des agents du régime dans différents pays, dont la moitié en Allemagne. Assadi en a payé beaucoup de ces agents. Malheureusement, ces cahiers n’ont jamais été rendus publics. Récemment, un réseau du régime infiltrant aux États-Unis et en Europe a été découvert. »

Mme Radjavi a appelé à une action internationale urgente, notamment la désignation du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste, l’activation du mécanisme de retour en arrière prévu dans la résolution 2231 du Conseil de sécurité pour garantir la pleine mise en œuvre des résolutions de l’ONU sur les projets nucléaires du régime, et des sanctions globales, la désignation du régime iranien comme une menace imminente à la paix et à la sécurité mondiales en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et la reconnaissance de la lutte du peuple iranien pour renverser le régime, en mettant l’accent sur la lutte courageuse de la jeunesse iranienne contre le CGRI terroriste.

Modérateur de la conférence, M. Carsten Müller a prononcé un discours à la conférence de Berlin, exprimant sa profonde inquiétude quant aux insuffisances des politiques occidentales et allemandes, envers Téhéran. Soulignant l’urgence d’un soutien international accru à la Résistance iranienne, M. Müller a cité un livre contenant les signatures de plus de 500 représentants de tous les partis dans les Länder allemands et au Parlement fédéral. Dans son discours, il a également attiré l’attention sur les tactiques d’infiltration insidieuses employées par le régime iranien, citant une brochure sur son réseau d’influence dans la politique européenne.

Faisant référence aux récents débats au Bundestag allemand sur la suppression des libertés en Iran, M. Müller a souligné l’importance d’efforts unis au-delà des frontières des partis et des factions pour résoudre efficacement les problèmes multiformes qui touchent le peuple iranien.

M. Leo Dautzenberg a souligné les questions cruciales liées aux droits de l’homme et à la liberté en Iran, et il a également mis en lumière le rôle destructeur du régime des mollahs dans le conflit du Moyen-Orient et ses répercussions sur les citoyens européens.

Il a également souligné les efforts intensifiés du régime pour réprimer l’opposition iranienne sur le sol européen, en recourant à la manipulation de la justice et à la création de faux documents pour inciter à la terreur contre les dissidents à l’étranger. M. Dautzenberg a évoqué le procès-spectacle en cours orchestré par le système judiciaire arbitraire par contumace en Iran contre des personnalités de l’opposition iranienne, ciblant 104 membres des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK).

Exprimant son inquiétude face aux nouvelles tentatives de criminalisation des membres de l’OMPI, M. Dautzenberg a souligné les implications potentielles de futures persécutions et attaques terroristes contre les réfugiés iraniens en Europe. Il a souligné le rôle de la résistance organisée contre le régime iranien, dirigée par le Conseil national de la Résistance iranienne, l’OMPI, et ses unités de résistance en Iran.

M. Dautzenberg a rappelé à l’auditoire le désir de démocratie du peuple iranien, un sentiment exprimé de 2017 à 2022, mais qui n’a malheureusement pas bénéficié d’un soutien suffisant de la part de l’Occident en raison de facteurs tels que l’ignorance, la fixation sur l’accord nucléaire et les intérêts économiques.

Soulignant un problème fondamental, M. Dautzenberg a critiqué les gouvernements occidentaux pour s’entourer de prétendus « experts de l’Iran » qui propagent des récits sur la stabilité du régime iranien malgré ses crimes et rejettent les alternatives viables, citant le plan en dix points du président élu du CNRI. Mme Maryam Radjavi.

Dans son discours lors d’une conférence à Berlin, Mme Rita Süssmuth a exprimé son admiration pour l’engagement de Mme Radjavi en faveur de l’égalité et des droits de l’homme en Iran.

L’ancienne présidente du Bundestag, a rappelé aux auditeurs les premiers obstacles rencontrés par elle-même et par un petit groupe plaidant pour le changement en opposition à la position du gouvernement à l’égard du régime iranien. Elle a souligné l’importance de surmonter le silence avec courage. Mme Süssmuth s’est réjouie du soutien parlementaire croissant et a félicité Mme Radjavi pour son courage et son approche proactive. Elle a également souligné l’impact des actions de Mme Radjavi en Allemagne et dans toute l’Europe.

Faisant référence au livre de Mme Radjavi sur l’égalité, Mme Süssmuth a encouragé le public à comprendre les progrès progressifs réalisés et l’importance de s’accrocher à la vision d’un avenir meilleur.

Dans son discours, M. Ingo Bodtke, membre du Bundestag allemand, a souligné la nécessité de s’exprimer et de prendre position contre l’injustice. Il a exprimé sa fierté de faire partie de cette cause, soulignant qu’il est crucial d’être solidaire et de soutenir ceux qui sont en première ligne dans la lutte contre l’injustice.

Citant le régime iranien, M. Bodtke s’est inspiré de son expérience personnelle en Allemagne de l’Est, a comparé les régimes oppressifs et a souligné l’importance de ne permettre à aucun régime qui réprime ceux qui ont des idées différentes de justifier son existence. Faisant des parallèles avec les peurs et les incertitudes de l’époque du mur de Berlin, il a exprimé sa solidarité avec le peuple iranien et sa lutte pour la justice.

En conclusion, le parlementaire a réitéré la responsabilité de la communauté internationale, en particulier de l’Allemagne, de soutenir la cause de la justice en Iran et d’être solidaire avec ceux qui luttent pour leurs droits.

La députée Katja Adler a déclaré son soutien à la résistance iranienne, soulignant la corrélation entre les droits de l’homme et les droits des femmes. Faisant référence à l’importance récente de la Résistance iranienne, le député Adler a souligné la nécessité de se concentrer sur les efforts de la résistance.

Exprimant son fort engagement à soutenir la résistance pour la liberté et la démocratie, elle s’est engagée à poursuivre les discussions visant à classifier la position du régime des Mollahs en tant qu’organisation terroriste. Elle a souligné le rôle fondamental que joue cette désignation, notamment à la lumière des actions du régime et de son impact sur le conflit du Moyen-Orient.

Le député Adler a conclu en soulignant l’importance cruciale de l’établissement de la démocratie en Iran pour parvenir à la paix au Moyen-Orient. Elle s’est engagée à poursuivre ses efforts pour défendre ces principes et a remercié Mariam Radjavi pour son courage et son leadership.

S’adressant à un rassemblement à Berlin, Diana Stöcker a exprimé sa profonde inquiétude face au récent rapport d’Amnesty International détaillant les agressions sexuelles de manifestants lors des manifestations de 2022 en Iran. Mme Stöcker a souligné la réalité alarmante selon laquelle toute personne s’opposant au régime pourrait devenir victime de violations des droits de l’homme, soulignant la nature aveugle de cette persécution.

La parlementaire allemande a exprimé son engagement à être la voix des prisonniers politiques en Iran, appelant la communauté internationale à dénoncer le régime pour ses violations flagrantes des droits de l’homme. Elle a condamné l’invitation adressée à Ebrahim Raïssi, le président du régime iranien, par le Forum mondial sur les réfugiés de l’ONU, citant son implication dans l’exécution massive de prisonniers politiques en 1988.

Le député Stöcker a également critiqué le rôle du régime dans l’aggravation de la crise des réfugiés iraniens et syriens en raison de crimes de guerre. Elle a applaudi l’annulation de la participation de Raïssi, l’attribuant aux efforts combinés de militants des droits de l’homme, de personnalités éminentes et de collègues parlementaires du monde entier.

La députée Diana Stöcker a conclu en soutenant le CNRI comme une alternative démocratique au régime actuel, en plaidant pour son plan en dix points présenté par sa présidente élue, Mme Maryam Radjavi. Elle a souligné que soutenir le CNRI donne de l’espoir aux Iraniens et renforce l’engagement mondial en faveur d’un Iran libre et démocratique.

Dans un discours prononcé lors de la conférence à Berlin, M. Franz-Josef Jung a exprimé sa profonde préoccupation face au mépris flagrant du régime iranien pour les droits de l’homme. Commémorant la Journée internationale des droits de l’homme, le 10 décembre, M. Jung a rendu hommage aux 120 000 victimes exécutées par le régime depuis sa création. Il a souligné que la récente exécution de plus de 700 personnes au cours de la seule année écoulée est un rappel brutal de la répression impitoyable du régime.

Identifiant les tentatives du régime iranien d’exporter le terrorisme et le fondamentalisme comme des signes de faiblesse, M. Jung a souligné la peur du régime face à l’opposition nationale et internationale. Il a souligné que le régime, dans le cadre d’un procès orchestré, poursuit actuellement 104 membres de la Résistance iranienne, tous résidents de pays européens.

Par ailleurs, l’ancien ministre allemand de la Défense s’est alarmé de la campagne massive de désinformation menée par le régime contre le CNRI. Il a souligné la nécessité pour les institutions et les médias européens de rejeter la propagande du régime et a plaidé pour un réexamen de la politique de l’Union européenne à l’égard de l’Iran. M. Jung a appelé à une position ferme, y compris l’imposition de sanctions, pour contrer les violations des droits humains et la désinformation du régime.

Soutenant l’alternative démocratique présentée par le CNRI, M. Jung a approuvé le plan en dix points présenté par Mme Maryam Radjavi, le considérant comme une base solide pour un Iran démocratique. Il a appelé à une réévaluation de la politique de l’UE, soulignant qu’un Iran démocratique est crucial pour la paix, la sécurité et la stabilité régionales et mondiales.

M. Martin Patzelt a prononcé un discours sincère, témoignant des luttes auxquelles le peuple iranien est confronté sous le régime oppressif. Soulignant les parallèles entre les structures totalitaires de l’Allemagne de l’Est et le régime iranien, l’ancien maire de Francfort a exprimé son inquiétude face à l’impact durable de la désinformation et des attaques ciblées contre la Résistance iranienne au sein de pays démocratiques comme l’Allemagne. En réfléchissant sur ses huit années en tant que représentant du Bundestag, il a souligné les défis rencontrés pour contrer les faux récits circulant contre le CNRI.

Le député, ayant visité Achraf et participé à des rassemblements à Paris, a attesté de son évaluation critique des allégations portées contre la Résistance iranienne. Il a rejeté les affirmations selon lesquelles le mouvement serait une secte aux intentions communistes et a affirmé son soutien à une organisation qui chérit la démocratie comme alternative au régime autoritaire.

Exprimant son profond espoir de voir un Iran libre de son vivant, Patzelt a salué le courage des Iraniens qui continuent de s’opposer aux mesures oppressives, en particulier les femmes qui risquent l’emprisonnement pour avoir défié les codes vestimentaires archaïques. Reconnaissant les sacrifices consentis par ceux qui défendent la liberté, il a exhorté l’Allemagne et l’Europe à reconnaître la vérité et à ne pas devenir la proie de campagnes de désinformation.

L’ancien élu a recommandé un livre co-écrit par lui-même, visant à démystifier les mythes et préjugés répandus contre la Résistance iranienne. Encourageant les individus à s’engager directement avec les membres du mouvement, M. Patzelt a conclu en dressant le portrait d’Iraniens qui, motivés par l’amour de leur culture et de leur peuple, luttent pour un avenir semblable aux libertés dont jouissent l’Allemagne.

M. Erhard Grundl a souligné l’importance d’une large base politique lors de la conférence. Porte-parole de sa faction en matière de politique culturelle et médiatique, il a condamné le régime oppressif des mollahs, l’attribuant aux souffrances non seulement à l’intérieur de l’Iran mais aussi au-delà de ses frontières. En réfléchissant à son expérience pendant la dictature du Shah, il a noté les espoirs déçus d’amélioration qui ont suivi.

Faisant référence au récent conflit au Moyen-Orient, le député Grundl a relié les fils du terrorisme, soulignant la nécessité de discussions sur des questions telles que l’inclusion du CGRI sur la liste du terrorisme.

Le député Grundl a souligné son engagement à relever les défis posés par les organisations terroristes, promettant sa solidarité avec les personnes touchées, tant en Iran que dans le monde. Il a conclu en affirmant son engagement à favoriser le dialogue et à rechercher des solutions aux préoccupations internationales urgentes.

Dans son discours, Katrin Bornmüller, présidente honoraire de la section allemande de la Société internationale des droits de l’homme (IGFM), a exprimé son soutien aux militants des droits de l’homme en Iran et a appelé tous les gouvernements démocratiques à prendre position contre le régime oppressif, les exhortant à œuvrer à sa cessation et à la responsabilisation de ses atrocités.

Christian Zimmermann, militant des droits de l’homme, a réfléchi au 75e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme tout en soulignant la situation désastreuse des droits de l’homme en Iran. Bien que l’Iran ait signé la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, Zimmermann a affirmé que les gouvernements iraniens successifs, en particulier l’administration Raïssi, avaient constamment violé ces principes.

Qualifiant l’Iran de « régime terroriste » qui méprise la dignité humaine, M. Zimmermann a appelé à un soutien démocratique mondial pour mettre fin à ce régime.

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