Iran : Les coupures d’électricité en hiver résultent de la politique prédatrice du régime

Par
Secrétariat du CNRI

Surtout des pasdarans et des institutions de Khamenei

Alors que l’Iran repose sur un océan de pétrole et de gaz, les politiques prédatrices du régime clérical ont entraîné des coupures de courant, affligeant la population d’énormes souffrances pendant les jours les plus froids de l’année. Les coupures de courant, qui surviennent depuis quelque temps touchent de vastes régions, notamment Téhéran, Guilan, Karadj, Arak, Ispahan, Khouzistan, Semnan, Qom, Ardebil, depuis le 12 janvier 2021.

Le régime clérical, redoutant la colère de l’opinion publique, a eu recours à des justifications contradictoires et des tromperies. Selon l’agence de presse Tasnim, hier, le porte-parole de l’industrie électrique a déclaré que la « pénurie de combustible pour les centrales électriques » était la raison des pannes, et le ministère de l’énergie a blâmé sans vergogne la population pour cela.

Selon le quotidien officiel Sharq, citant le ministère, « en raison de l’augmentation de la consommation d’électricité et de gaz dans les secteurs domestique et commercial et de la limitation du combustible livré à plusieurs centrales électriques, des coupures de courant dispersées ont été imposées. Dans ce communiqué, la population est invitée à réduire la température des habitations et des lieux de travail d’au moins un ou deux degrés (…) Mais un porte-parole de la Compagnie nationale de Gaz a démenti que la cause principale de la panne d’électricité soit due à une pénurie de gaz. »

Parallèlement, le quotidien Aftab-e Yazd a cité hier le directeur général des affaires internationales du ministère de l’Energie, qui a déclaré : « L’un des facteurs qui a augmenté la consommation d’électricité sont les centres d’extraction de crypto-monnaie (comme le bitcoin) et nous avons identifié jusqu’à présent environ 1600 centres non autorisés. » (Aftab Yazd, 13 janvier) Le même journal a accusé « l’utilisation non autorisée de l’électricité municipale pour l’extraction de la crypto-monnaie » et les « activités des mineurs chinois » comme étant la cause des coupures de courant.

Les gardiens de la révolution et les institutions affiliées à Khamenei ont fait venir des milliers d’ordinateurs de minage dans le pays pour l’extraction de la crypto monnaie et réalisent d’énormes profits en utilisant de l’électricité gratuite ou bon marché ou les ressources des centrales électriques appartenant aux pasdarans.

Par ailleurs, le vice-président des entreprises en ligne de crypto-monnaie et de blockchains, notant que certaines centrales, comme Radjaï et Montazer-Ghaem, utilisent « du mazout, au lieu du gaz, pour produire de l’électricité », a déclaré : « Le problème de l’électricité hivernale est dû à une mauvaise gestion. La dette du ministère de l’énergie envers les centrales électriques est estimée à environ 500 000 milliards de rials. En raison de certains problèmes, notamment les dettes impayées du ministère de l’énergie, les centrales électriques n’ont pas pu être entretenues correctement. Avec cette tendance, nous aurons les mêmes problèmes l’été prochain. L’énergie produite doit toujours être supérieure à la consommation, et comme la consommation se rapproche maintenant des seuils de production, nous subissons des coupures d’électricité pour compenser les déficits de production. » (Quotidien Etemad, 13 janvier 2021)

Malgré ces déclarations contradictoires, la raison des coupures de courant est la politique prédatrice de la dictature religieuse et de ses dirigeants, des gardiens de la révolution, et les institutions affiliées à Khamenei. Le régime corrompu et criminel qui envoie des ouvriers et des travailleurs à l’abattoir du coronavirus, refuse d’acheter des vaccins, laisse les habitants des zones défavorisées sans défense contre les inondations et les séismes, et investit les richesses du peuple iranien dans le nucléaire antipatriotique, les missiles balistiques et les projets terroristes. Ce sont là les piliers de la politique du régime clérical, qui ne pense qu’à sa propre survie, et dont le dirigeant ne tient aucun compte de la vie et de la santé du peuple.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 14 janvier 2021

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