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Il faut traiter le régime iranien avec fermeté

Il faut traiter le régime iranien avec fermeté

Le régime iranien cherche désespérément à extraire de nouvelles concessions de la communauté internationale. À cette fin,

Par
Mohammad Sadat Khansari

Le régime iranien cherche désespérément à extraire de nouvelles concessions de la communauté internationale. À cette fin, il s’est livré à deux tentatives de chantage au début de cette semaine. D’une part, il a saisi un pétrolier battant pavillon sud-coréen avant la visite prévue d’un envoyé sud-coréen pour discuter de la libération éventuelle de sept milliards de dollars en avoirs iraniens gelés. Et d’un autre côté, il a commencé le processus d’enrichissement de l’uranium à 20% de pureté fissile, à quelques pas de la qualité militaire.

Ces deux développements s’inscrivent dans un modèle de comportement beaucoup plus large par lequel le régime a tenté, avec plus ou moins de succès, de favoriser des politiques de concession et de ménagement des puissances occidentales. L’incident survenu lundi dans le détroit d’Ormuz était un exemple de prise d’otages, tout comme celle qui a été une caractéristique déterminante du régime iranien depuis le lendemain de la révolution de 1979.

Les ressortissants étrangers et binationaux sont détenus plus ou moins constamment en Iran depuis de nombreuses années. Certains d’entre eux ont été menacés d’exécution et certains ont perdu la vie, tandis que d’autres ont été échangés avec succès contre des Iraniens détenus comme criminels dans d’autres pays, contre de l’argent ou contre une autre récompense matérielle. Malheureusement, les pays ciblés par ces cabales ont rarement jugé bon de riposter de manière sérieuse.

Certains décideurs européens ont déjà mis le vent en poupe pour céder aux stratégies de chantage et de prise d’otages de Téhéran. Fin novembre, la justice iranienne a menacé la vie d’un condamné à mort né en Iran, citoyen suédois et travaillant en Belgique. Le geste visait évidemment à décourager la Belgique d’aller de l’avant avec la poursuite d’un diplomate-terroriste iranien, mais plutôt que de concéder un échange de prisonniers, Bruxelles a averti que la mort d’Ahmadreza Djalali entraînerait la rupture immédiate des relations entre les deux pays .

La menace semble avoir atteint son objectif. Bien que Djalali ait été transféré à l’isolement en prévision de sa pendaison, la justice a rapidement donné suite en disant que l’exécution avait été retardée. Depuis, il n’a rien dit de plus sur l’affaire. Pendant ce temps, l’affaire judiciaire belge avance vers la phase de condamnation, l’affaire contre le diplomate terroriste du régime Assadollah Assadi ayant déjà connu deux auditions fin novembre et début décembre.

En premier lieu, l’ultimatum de la Belgique a simplement mis en évidence un équilibre de pouvoir qui a été inexplicablement ignoré par les puissances occidentales pendant de nombreuses années. Cela a montré que Téhéran ne peut se permettre de perdre l’accès dont il dispose actuellement aux marchés européens ou aux voies diplomatiques. Mais la réponse belge aux menaces de Téhéran a également rappelé que le régime n’exposerait ses activités malveillantes à un examen plus approfondi que s’il y a un lien directe des affaires Djalali et Assadi.

Le premier a été condamné à mort sur la base de la vague accusation de «propagation de la corruption sur terre», qui à son tour est basée sur des allégations non fondées selon lesquelles il aurait agi en tant qu’espion pour Israël. En fait, Djalali a déclaré avoir été approché par les autorités iraniennes et invité à coopérer avec les services de renseignement iraniens après son retour en Europe, mais il a refusé et a été la cible de représailles en conséquence.

Assadi, quant à lui, a été pris en flagrant délit en 2018 en train de transporter un engin explosif à deux terroristes irano-belges chargés de mener à bien un complot dont il était le cerveau. Si le complot n’avait pas été stoppé par les services de sécurité européens, il aurait tué un grand nombre de personnes dans la conférence annuel du Conseil national de la résistance iranienne à Paris. Pour tout cela, Assadi fait face à 20 ans de prison.

La communauté internationale doit tirer une leçon précieuse de la tentative infructueuse de Téhéran de relier les deux cas. Le rejet par la Belgique de cet effort démontre que le régime iranien n’a ni la position pratique ni morale pour exiger de nouvelles concessions de la communauté internationale. Il tentera sans aucun doute de revendiquer les deux, mais la communauté internationale tout entière doit être prête à rejeter ces efforts avec une fermeté extrême.

À la suite des innombrables activités malveillantes de Téhéran, la Corée du Sud ne doit pas au régime des actifs non gelés, et le monde occidental ne doit certainement pas au régime d’incitations financières supplémentaires pour éviter la mise au point d’une arme nucléaire. Cela étant, il n’y a pas d’autre raison de fournir les concessions que Téhéran recherche. Cela pourrait ou non empêcher l’Iran de travailler à une capacité nucléaire. Mais même si c’était le cas, les concessions n’en vaudrait pas la peine lorsque le même objectif pourrait être atteint en choisissant une politique ferme.

Enfin, la Belgique a démontré que la fermeté pouvait être efficace. L’Union européenne tout entière doit également agir de manière décisive. Les dirigeants de l’UE devraient fermer les ambassades du régime et expulser ses agents du sol européen. L’UE devrait également subordonner toutes les relations économiques et politiques avec l’Iran à l’arrêt des violations des droits de l’homme et à la propagation du terrorisme.

 

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