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Droits de l’Homme

Iran – inondations meurtrières: Au moins 140 morts jusqu’à présent

Iran – inondations meurtrières: Au moins 140 morts jusqu’à présent
Chiraz, 25 mars 2019 – La dépouille d’un enfant repêchée des eaux lors des inondations meurtrières qui se sont déversées sur une bonne partie de l’Iran.
Cent-quarante personnes ont perdu la vie dans les inondations qui ont traversé les provinces du Golestan, de Mazandéran, du Khorasan septentrional (dans le nord et le nord-est de l’Iran), et Chiraz (dans le sud).

Cent-vingt dépouilles ont été repêchées lundi des eaux rien que dans la ville de Chiraz, indique le personnel hospitalier de cette ville, capitale de la province de Fars. Des dizaines de personnes ont été portée disparues dans la même ville. Les inondations ont emporté quelques 200 véhicules, rien qu’à la « Porte du Coran », une porte historique située dans le nord-est de Chiraz.

De nombreux quartiers de Chiraz sont sous l’eau, notamment le célèbre bazar Vakil de la ville.

Les inondations ont également pris la vie d’une femme dans l’ouest de l’Iran, dans la province du Lorestan (dans l’ouest de l’Iran). Selon Gholamreza Aghamirzayi, le directeur général du QG de la crise de la Préfecture de Lorestan, une jeune femme a perdu la vie sous les décombres d’une étable où elle avait pris refuge, dans le village de Sangsar, dans le comté de Kuhdasht.

Toujours dans le Lorestan, à Pol-e Dokhtar, dans les Monts Zagros, les inondations ont provoqué des éboulements rocheux qui ont bloqué les routes d’une vingtaine de villages et se trouvent ainsi coupés de tout secours.

À Lorestan toujours, les autorités ont demandé à la population de ne pas rester dans les maisons qui risquent de s’écrouler à tout moment, et de se réfugier dans les gymnases et écoles de leur région.

Dans la province de Kermanshah, à Sarpol-e Zahab, région qui n’est pas encore sorti du choc de novembre 2017 et où de nombreux gens vivent encore dans des bungalows, les intempéries ont fait déborder le fleuve Alvand. Deux frères de 3 et 6 ans ont perdu la vie dans l’un des canaux dérivant de ce fleuve.

 

De même dans la province de Chahar Mahaal et Bakhtiari, dans l’ouest de l’Iran, les intempéries ont enseveli sous l’eau la plupart des villes de cette province.

De même la situation reste toujours critique dans la province de Golestan où les inondations ont commencé à partir du 22 mars. Trente-sept villages du comté d’Aqqala se trouvent encore presque entièrement sous les eaux.

La télévision d’État, Irib, minimise visiblement l’ampleur des dégâts et parle de 18 victimes seulement. L’apathie des autorités ont déjà provoqué un tollé général dans le pays. Pour calmer la colère de la population, Eshaq Jahanguiri, le vice-président de Rohani, a évincé Monaf Hachemi, le Préfet de Golestan qui avait préféré rester en vacance à l’étranger et qui était absent pendant toute cette période des inondations dévastatrices.

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